Apéro Facebook, l’histoire d’un loupé institutionnel monumental
Un énorme raté pour la préfecture, l'UMP et tous les vieux aigris qui se sont levés contre le fameux apéro Facebook du Champ de Mars ce dimanche 23 mai 2010.
Et oui, un dispositif policier énorme, une sécurisation de tout le périmètre du Champ de Mars et des rues alentours sans précédent, des policiers partout, les grands moyens quoi…
Et tout ca pourquoi ? A l'origine, un fameux apéro géant Facebook, rien de bien grave quoi, surement pas aussi grave que ce que l'on veut nous faire entendre… Rappelez vous la coupe du monde 1998, personne n'a songé à interdire les rassemblements festifs (et alcoolisés).
Il est vrai que nous avons depuis changé de gouvernement et même de type de gouvernance, nous somme maintenant dans une république policière et sécuritaire, non plus une démocratie ou le pouvoir est au peuple (le même qui voulais participer à l'apéro).
Du coup, que penser ? Il est amusant de se rendre compte que ce déploiement policier à Paris ce jour a été payé entre autre par les impôts des gens voulant se réunir, le retour de bâton dans sa plus réelle image.
Malgré tous les hurlements de satisfaction des ennemis de la liberté, le gout doit être aigre.
Oui, interdire ce type d'évènements ne peu être qu'un fiasco politique :
- Soit les gens viennent et la répression policière qui ne manquerai pas d'arriver donne une image déplorable de notre société qui ne peu faire que réprimer par la violence.
- Soit, comme ce fus le cas, il ne se passe rien et cela deviens juste une farce et donne une image d'argent jeté par les fenêtres pendant que l'on parle de rigueur.
Un fiasco donc, mais que faire ?
Le mieux serai à mon avis de ne rien faire, ou alors le moins possible, interdire l'alcool serai de toute façon une douce utopie...
Faire attention aux débordements violents mais en affichant une présence policière la plus réduite possible serai le meilleur moyen de faire que tout se passe bien, car il est évidement que le simple fait d'une présence policière affichée échauffe les esprits.
Mais le régime Sarkozy ne voit pas les choses de cette manière, tout doit être répressif histoire de faire peur… Faire peur, le leitmotiv de ces trois dernières années, encore deux ans.